Des jeux, septembre 2024

Oui c’est la rentrée, mais ce n’est pas une raison pour ne pas lancer quelques jeux. Au sommaire de ce jeux septembre 2024 : Scars Above, Journey To The Savage Planet, Returnal, in woods.

Scars Above

Scars Above est un jeu que j’ai fini à la fin du mois d’août de cette année. Contrairement à ce qu’on peut lire, à savoir moins de huit heures pour le finir, soit les joueurs sont très forts, soit c’est plus long que ça. S’il fallait faire une synthèse rapide du jeu, on peut dire qu’on se rapproche de Remnant. Les différences sont tout de même nombreuses. Vous ne choisissez pas votre personnage mais vous jouez avec un personnage déterminé, Kate. Kate et son équipe, les Scars, découvrent la première forme de vide extra-terrestre. Leur vaisseau est happé par l’immense entité extra-terrestre et c’est le crash. Kate se réveille dans une terre inconnue, hostile. Elle découvre rapidement que lorsqu’elle meurt, elle se réveille à proximité d’un monolithe.

On voit ici l’approche soul de la chose. Kate sera guidée par une entité extra-terrestre qui lui désigne l’ennemi. Une IA qui s’est donnée pour mission de comprendre le secret de la vie. Pour ce faire, elle a tendance à jouer avec la génétique des espèces qu’elle croise, dont les humains nécessairement. Si le système de jeu fait penser à Remnant avec un shoot à la troisième personne, pour l’ambiance, il sera difficile de ne pas penser à Dead Space. C’est flippant, c’est oppressant, ça marche plutôt bien.

Si le jeu n’est pas très original avec son arme unique qui peut brûler, glacer, envoyer des éclairs ou de l’acide, la production double A fonctionne très bien. L’histoire est solide, la technique est correcte, le niveau de jeu est assez relevé. On pardonne donc des erreurs comme la précision des tirs pas forcément évidente à la manette, la multitude de gadgets qui ne servent à rien ou les bugs de collision. Une bonne expérience de jeu.

Journey To The Savage Planet

Journey To The Savage Planet est un jeu à la première personne plutôt rigolo. Il s’agit d’un homme sur une planète qui ne doit théoriquement pas avoir d’habitants puisqu’on n’a pas trouvé de forme extra-terrestre dans l’univers. Et pourtant une grosse tour d’une autre civilisation est bien présente. Il se trouve que vous ne pouvez pas repartir et que vous allez devoir réparer votre vaisseau avec les ressources locales. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, l’univers est particulièrement cartoon et fait penser à Spyro The Dragon, entre autres.

J’ai joué quelques heures, et le jeu est agréable avec une véritable exploration. Il y a par contre quelques bricoles qui pour ma part sont bloquantes. La précision générale du jeu où l’on finit par se faire tuer par manque de précision. Le jeu est extrêmement touffu, ce qui cadre parfaitement avec une planète sauvage, mais cela entraîne deux problèmes : on ne sait pas où on va, on ne sait pas d’où vient le danger. La mort apporte ainsi une véritable frustration puisqu’on ne voit pas sur le coup d’où ça vient. Il est nécessaire alors de mourir plusieurs fois pour comprendre.

Je n’ai pas la patience de poursuivre, mais je trouve l’idée sympathique et globalement réussie pour les amateurs du genre.

Returnal aurait pu être le meilleur des jeux de septembre 2024 et plus encore

N’allez pas croire que la thématique jeux de l’espace est faite exprès, il s’agit un peu du hasard des jeux, même pas une volonté. Dans Returnal, on incarne Sélène, un pilote qui s’est écrasé sur une planète mystérieuse, elle part à la recherche d’un signal. Returnal est à l’origine une exclusivité PS5 pour donner envie, on comprendra alors qu’il s’agit d’un jeu techniquement très réussi pour montrer les capacités de la console. C’est un point qui a toute son importance.

En effet Returnal est un rogue like ou lite, j’y viendrai plus loin. La plupart du temps le rogue c’est le choix du pauvre, comprenez qu’on y voit une économie en faisant recommencer le joueur au début. Hadès, est certainement celui qui a fait le mieux, car il a introduit davantage de qualité dans le jeu. Avec Returnal nous sommes un cran forcément au-dessus puisqu’il s’agit d’un shooter tout en 3D. C’est beau, c’est bien foutu d’un point de vue histoire. Sélène prend conscience qu’elle revient à la vie en trouvant ses propres enregistrements. Des énigmes étranges comme votre maison qui apparaît au bon milieu du premier univers. Il est ainsi difficile de ne pas être accroché.

Seulement, et c’est ici que pose le problème du like ou du lite. Dans un lite ce qui est le cas d’Hadès, votre personnage garde suffisamment d’éléments pour envisager progresser. Ce n’est pas le cas ici. J’ai persisté pour battre le premier monstre, Phriké, reconnu comme étant le boss le plus dur du jeu. C’est vrai, on progresse de façon indéniable mais la difficulté est encore ailleurs.

Mourir au bout d’une heure de jeu et tout recommencer, le problème de fond.

Le premier monde est en quelque sorte le hub central. Après avoir tué le premier boss, vous avez accès au second. Première chose pénible, comme le jeu génère de manière aléatoire les niveaux, si bien que l’entrée peut être dans la première salle comme très loin. On perd donc du temps. Le second monde qui diffère totalement du premier (la jungle) avec des terres martiennes magnifiques, il faut aller en haut de la montagne. Et on se rend compte que le haut de la montagne, c’est très loin. Alors effectivement, on progresse, mais je n’ai toujours pas vu le second boss et je meurs après quasiment une heure de jeu.

Même si c’est bien fait, que c’est captivant, le découragement induit fait qu’on n’a plus forcément l’envie de recommencer. Car encore une fois, la génération procédurale peut jouer ou non en votre faveur. Certains parcours sont parfois moins difficiles quand d’autres vous opposent à l’artillerie lourde tout le long. Regrettable, Returnal est un jeu exceptionnel au point d’aller certainement regarder quelqu’un y jouer sur YouTube.

In woods

In woods est un énième jeu de type vampire survivors. Tous les jeux qui ont suivi ne se valent pas, je trouve celui-ci plutôt sympa. Pas de réelle surprise ici, pas vraiment d’innovation. L’idée ici, c’est d’être dans la forêt et de cartonner des vagues de monstres. La différence, c’est qu’on va casser les arbres de la forêt qui correspondra à l’une des monnaies d’échange du jeu. Pour le reste, la possibilité de frapper au corps à corps ou distance, ce qui permet de changer de façon de jouer. La montée en puissance est bien présente, c’est fun pour des sessions de vingt minutes.