Une sélection de jeux durant le mois d’août 2023
GYLT
Gylt pour la culture aura été la seule exclusivité Stadia dont on connaît la fin tragique, comme de nombreux services Google. Le jeu a depuis été porté sur les autres plateformes. Gylt est un jeu d’infiltration et d’horreur qui porte sur le harcèlement. On joue le rôle d’une jeune fille qui est à la recherche de sa cousine. Un soir, pour échapper à des harceleurs, elle finit dans un fossé avec son vélo. Elle prend une espèce de téléphérique pour rentrer chez elle. Ce dernier la conduit dans sa ville qui aurait subi un tremblement de terre et possédée par des monstres.
Armée de sa lampe torche, elle va tenter de retrouver sa cousine au milieu des monstres. L’action se déroulant autour de l’école, le harcèlement est présenté sous forme de dessin d’enfants sur les murs. On voit, par exemple, dans les toilettes, un enfant plongé la tête dans l’eau. On suppose que les monstres, c’est la transposition des harceleurs. Pour le reste, il s’agit principalement d’infiltration. Il faut éviter les monstres pour avancer dans les différentes pièces, on trouve des objets, pour aller toujours plus loin et retrouver sa cousine.
Le style artistique est une véritable réussite. On prend parfois peur avec une atmosphère particulièrement angoissante. Malheureusement, on fait le tour du gameplay très rapidement, l’ennui arrive très vite. J’ai dû faire la moitié du jeu, je n’ai pas eu la volonté de pousser plus loin. Peut-être, je regarderai la vidéo du jeu sur YouTube.
Ratchet and Clank Rift Apart
Ratchet and Clank Rift Apart fait partie de la vague de jeux Sony qui sont désormais poussés aussi sur PC. En effet, jusqu’à maintenant, Ratchet and Clank faisait partie des licences propres à la PlayStation. Désormais, Sony change totalement sa stratégie et avec un décalage, la marque sort désormais ses jeux sur PC comme God Of War.
Ratchet et Clank sont célébrés lors d’une cérémonie comme des héros. Clank offre à Ratchet un appareil lui permettant de voyager dans d’autres dimensions afin de trouver d’autres Lorax comme lui. Malheureusement, Nefarious, un des méchants de la saga, prend l’appareil. Lors de la bataille avec Nefarious l’appareil est abimé, l’ordre cosmique est perturbé et des ponts vers différentes dimensions s’ouvrent. Ratchet mais aussi Rivet devront sauver l’univers, enfin les univers.
Il est intéressant de constater que sur ma configuration le jeu tourne parfaitement alors qu’il est prévu pour PS5. Techniquement, le jeu est une véritable merveille, il ressemble à un dessin animé. En ce qui concerne le jeu, nous sommes dans un plateformer avec des éléments de tir. Le jeu essaie de varier au plus les séquences avec des personnages qui n’ont pas totalement les mêmes capacités, mais aussi avec des phases impliquant par exemple Clank et un autre petit robot.
J’ai dû faire une bonne moitié du jeu et puis je me suis arrêté. Le scénario particulièrement énervé, gamin. Malgré les différents niveaux qui essaient d’apporter une nouveauté, je ne suis jamais rentré dans le jeu que je trouve répétitif. Je reste persuadé que Ratchet and Clank Rift Apart trouvera son public parmi les plus jeunes.
Adore, un joli Pokémon
Dans les jeux de ce mois d’août 2023, Adore séduira certainement un certain public, malheureusement pas moi. On fera abstraction du scénario pour le moins classique. Un Dieu des bêtes a été tué, il a été obligé de s’incarner dans le corps d’un jeune garçon d’une quinzaine d’années. Il faudra monter en puissance pour vaincre le Dieu maudit.
Pour ce faire, à la façon des Pokémon, vous allez capturer des monstres et les faire monter en puissance. Vous faites des maps qui font penser à Diablo ou des rogues lite quelconques dans lesquels vous accomplissez des missions. Souvent tuer les monstres de la carte. Le jeu est joli avec des effets 3D plutôt discrets et un système de jeu pas inintéressant pour qui ça intéresse. Car c’est le problème de ce type de jeu. Malgré une interface plutôt simple et une prise en main rapide, le jeu vous donne de plus en plus de possibilités dans les combinaisons de renfort de vos bêtes. Ainsi, il est nécessaire de s’investir, regarder les mécanismes pour avoir les animaux les plus efficaces.
J’ai vaincu le premier gros boss et puis je n’ai pas eu l’envie de pousser plus loin l’aventure.
Planet of Lana
Planet of Lana fait partie des jeux qui ont attiré pas mal de joueurs. Une direction artistique particulièrement soignée qui fait penser à un dessin animé, certainement l’une des explications. Malheureusement, dans les faits, le jeu n’est pas plus original qu’un Limbo par exemple. La planète de Lana, le personnage principal, est attaqué par des monstres qui font penser à la représentation de la guerre des mondes dans le film avec Tom Cruise. Lana voit l’intégralité de ses amis, son village, capturé par des monstres tombés de l’espace. Elle part à leur secours.
Nous sommes typiquement dans le jeu de plateforme, infiltration, puzzles dans lequel Lana devra échapper à des monstres. Elle trouvera dans son aventure une petite bestiole qui lui rendra des services. Activer des plateformes, couper des cordes et bien d’autres choses.
Effectivement, il serait difficile de ne pas saluer la direction artistique du jeu, c’est extrêmement joli. Le jeu en lui-même reste répétitif et ne donne pas envie d’aller plus loin dans l’aventure.
Tinykin meilleur jeu d’août 2023
Milodane est professeur, il s’interroge sur les origines de la race humaine. Il comprend qu’ils ne sont pas originaires de sa planète. Milodane utilise un appareil qui le conduit dans une maison dans laquelle sa taille est minuscule par rapport aux objets. Il possède la taille d’un insecte, créatures qui vont lui donner des missions à accomplir dans cette maison. On passera ainsi des toilettes à la salle d’eau, la cuisine pour finir par la chambre d’enfants et tous ses jouets.
Le concept de Tinykin n’est pas innovant puisqu’il mélange du plateformer avec les mécaniques de Pikmin. Néanmoins, la mise en œuvre est réellement excellente. Le jeu est très joli avec son aspect cartoon, le rapport de taille entre Milodane et le reste du monde nous fait penser à Toy Story. Milodane a la capacité de sauter, voler grâce à des bulles de savon, il pourra en gagner grâce à des quêtes secondaires pour aller dans des endroits inaccessibles. En ce qui concerne les bestioles qu’il manipule, elles sont de plusieurs sortes. Celles capables de déplacer les objets, celles qui explosent, celles qui font une espèce d’arbre pour monter, celles qui conduisent l’électricité et enfin celles qui permettent de créer des plateformes.
Les bestioles arrivent de façon progressive dans le jeu ce qui permet de bien appréhender les différentes possibilités. L’univers est super sympa, figé dans les années 80/90 avec les VHS et les objets de l’époque. Les insectes vouent un culte à un dieu secret qu’il faudra découvrir. Pour ma part Tinykin réalise le sans-faute, je l’ai terminé d’une traite.
Bonus : accepter de ne pas finir ses jeux.
Comme vous pouvez le lire, j’ai lancé de nombreux jeux sans aller jusqu’au bout. Dans la masse de contenus qui nous sont proposés aujourd’hui, ce serait un « luxe temporel » de finir un jeu qui ne nous passionne pas. First Try une petite chaîne YouTube récente, propose cette vidéo parfaitement pertinente. Son auteur décrypte en effet ce qui peut nous amener à ne pas finir un jeu. Je rejoins totalement son analyse, notamment dans les contenus rajoutés pour prolonger artificiellement la vie des jeux.