Vu que Cyrille ne parle que de BD franco-belge, je vous propose (après Locke & Key) un comic que j’ai particulièrement apprécié : All Star Superman. C’est un comic de Grant Morrison (Batman, Joe, L’aventure intérieure) et Frank Quitely (Nou3, Flex Mentallo), paru chez Urban Comics en 2022, mais publié aux États-Unis entre 2005 et 2008.

Origines All Star

L’idée du titre vient d’un magazine publié par DC dans les années 40 : All Star Comics. C’est d’ailleurs dans le n°8 qu’apparaitra pour la première fois Wonder Woman. On relance donc « All Star » pour permettre à de grands noms de la BD, de s’approprier un personnage dans une histoire unique sans tenir compte de la continuité ou de la chronologie officielle.

L’histoire d’All Star Superman

Lex Luthor trouve enfin le moyen de se débarrasser de son grand rival. Je vous laisse découvrir comment. Apprenant la nouvelle, et le peu de temps qu’il lui reste à vivre, Superman se donne pour mission de tout faire pour laisser les terriens en sécurité en accomplissant douze travaux surhumains.

Des guests de choix

Ainsi, tout au long du récit, on croisera des personnages incontournables, comme Jimmy Olsen, ami de Superman et qui est devenu un grand reporter. Lois Lane, qui n’arrive pas à croire Clark Kent quand il lui annonce qu’il est Superman, et bien entendu Lex Luthor, pire que jamais, souffrant d’un complexe d’infériorité vis-à-vis du Kryptonien.

On y croise aussi les Bizarros de la planète Bizarro, classique des comics Superman. C’est un monde où tout est inversé.

Au cours de cette histoire, des Supermans venus du futur aideront Clark à accomplir certains « travaux ». Ce sont tous de lointains descendants, comme Superman un million ou Superlass déjà apparus dans d’anciens comics. Il y a même un superman débarqué d’une dimension parallèle : Superman 5-D !

Kent croisera la route de deux rivaux potentiels, Samson et Atlas. En effet, tous deux essaient de conquérir Loïs. Ils sont inspirés d’Action Comic n°320 datant de 1961. Ils régleront leurs différents au bras de fer.

Enfin, on ne peut pas faire une histoire Superman sans parler de Krypton qui est présente par l’intermédiaire de la ville en bouteille de Kandor. Cité miniaturisée apparue pour la première fois en 1958.

Des dessins travaillés

Les dessins, les couleurs et les couvertures des albums sont plus travaillés que dans les comics lambdas. Chose intéressante dans ce comics, le dessinateur a tenu à marquer une différence physique plus claire que d’habitude entre Clark et Superman. Quand il est Clark il se tient vouté et fait ressortir son ventre. Du coup, comme il porte un costume ample, on a l’impression qu’il est enrobé. De plus, Kent est particulièrement maladroit. Il a aussi une coupe de cheveux qui part vers l’avant…

Bref, vous l’aurez compris, les auteurs rendent un très bel hommage à Superman et à tout son univers. Ce comic a également été adapté en dessin animé.

I believe I can fly…

2 Comments

  1. Il faut savoir que Grant Morisson en tant qu’auteur négocie toujours ses participations car il ne s’intéresse pas aux super-pouvoirs des héros dont il écrit les histoires, il se focalise surtout sur l’aspect comportemental :
    – Pour les séries Batman, il a surtout appuyé le côté « détective »
    – Pour GreenLantern, une de ses dernières participations, il a surtout focalisé ses histoires sur l’aspect « policier de l’espace »

    Pour moi, cet auteur est à part : j’adore ce qu’il fait !
    Si vous aimez DCComics mais version fun : il faut lire du Geoff Johns, pour du plus cérébral alors il faut aller sur du Grant Morisson !

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