Nobody saves the world est un hack and slash qui tire son originalité dans la possibilité de jouer avec 18 personnages différents.
Mon nom est personne
L’histoire démarre dans une cabane dans laquelle vous vous réveillez, et pour ainsi dire, vous n’êtes personne. Votre personnage ressemble à un enfant blanchâtre. Nostramagus le plus grand magicien du royaume a disparu, vous trouvez sa baguette magique et vous vous lancez à sa recherche. Assez rapidement, vous allez déclencher votre première forme, la souris qui vous permettra de vous évader d’une prison.
Vous devrez accomplir un nombre de quêtes incroyables pour faire monter vos différents niveaux et trouver les cinq cristaux qui vous permettront de vaincre la calamité, le méchant du jeu. Techniquement, le jeu est parfait avec un côté cartoon rigolo et une maniabilité impeccable. Comme on peut s’en douter, les formes sont variées et complémentaires. Par exemple, la rôdeuse sera capable de tirer à l’arc quand la sirène sera capable d’aller sur l’eau. On prend énormément de plaisir à faire monter le niveau de ses personnages et voir les nouvelles capacités indispensables pour avancer.
En effet, certains ennemis sont sensibles à certains types d’attaque, poison, lumière, tranchant ou contondant, il faudra choisir la bonne forme pour réussir tel donjon. Le système de jeu est facile, c’est un modèle du genre malgré les possibilités.
À trop vouloir en faire, on finit par écœurer le joueur
Les premières heures de jeux sont vraiment plaisantes. En effet, c’est facile, c’est drôle, on est ravi de la progression. Et puis s’installe la lassitude. Les personnages progressent non pas en tuant des monstres de façon classique, mais d’une certaine façon. Le premier niveau de votre personnage c’est l’utilisation de l’attaque de base. Ensuite, on devra par exemple toucher huit monstres avec une même attaque. On contraint ainsi le joueur à joueur d’une certaine manière qui n’est pas la plus pratique pour pouvoir progresser. Et malheureusement, c’est la seule façon de gagner des niveaux, totalement indispensables pour faire l’aventure.
Les donjons sont souvent à un niveau plus élevé que le vôtre, il faut donc faire du level sur vos différentes formes pour pouvoir affronter les nouveaux défis. Et cette problématique de contrainte dans la façon de jouer se retrouve dans les donjons. Pour un, vous aurez des pénalités comme le fait de ne pas trouver de vie. Pour un autre, chaque coup est mortel. La dynamique du jeu finit par s’en retrouver cassée, on se contente de farmer.
Nobody Saves the World
Je n’ai pas terminé le jeu, j’ai récupéré les trois premiers cristaux. Le temps consacré apparaît comme trop important pour finir l’aventure. Toutes les formes ne sont pas équivalentes, intéressantes et pourtant il faudra toutes les pousser pour progresser. Dans Children Of Morta, on retrouvait un système similaire avec différents membres de la famille ayant des caractéristiques différentes. Mais contrairement à Nobody saves the world, on ne ressentait pas le poids de la mécanique au détriment de l’aventure. Dommage, la réalisation, le concept et l’univers sont excellents.
Salut,
C’est mon MiniGeek qui a joué à ce jeu via le Gamepass console.
Il y a joué quelques heures, il le relance parfois mais il n’est pas aussi formidable que la campagne de communication le présentait.
Je partage ton avis sur ce jeu.