28 jours plus tard

Un gros plan sur le film de 2002, 28 jours plus tard, la bande dessinée 28 jours plus tard inspirée par le film et enfin 28 semaines plus tard.

28 jours plus tard, un film de zombies qui innove

Nous sommes en 2002 et on peut s’interroger sur ce qui a été fait dans le monde des zombies au cinéma. D’après Wikipédia, on peut voir que le premier film de zombies date de 1932. Ici le zombie est un mort possédé par une autre personne, qui obéit à la volonté d’un autre individu. Les bases du zombie tel que nous le connaissons sont posées en 1968 avec la nuit des morts-vivants. Le zombie est un mort animé de sa volonté propre et qui contamine les autres en les mordant.

Pendant plusieurs dizaines d’années, le style a cartonné au point d’avoir en 1983 le clip Thriller de Michael Jackson, star incontournable de l’époque avec des zombies. Il s’agit d’un clip qui tient de mini-film d’environ 15 minutes, un événement mondial à l’époque.

Un clip qui aura marqué toute une génération

Et puis le style tombe en désuétude jusqu’à 28 jours plus tard qui va relancer le genre dans le début des années 2000. Ne vous attendez pas à quelque chose d’extraordinaire, le film tient tout de même de la série B même s’il a rencontré un grand succès.

L’histoire est triviale. Des savants inoculent un virus de la colère à des singes. Une association de défense des animaux libère les animaux qui contaminent la ville puis le pays. On suit un groupe de survivants qui essaie de quitter Londres. On peut se demander alors ce qui a fait la différence ?

Des zombies qui courent !

Le virus inoculé, comme je l’ai écrit plus tôt, rend fou furieux les gens. Alors que pendant des décennies les zombies étaient très lents, ici ils courent et c’est ce qui fait la différence. Lorsque le zombie avait un côté ridicule, facile à éviter, il devient un prédateur qui fonctionne par horde. Le film prend alors un côté beaucoup plus nerveux que nous connaissons aujourd’hui.

Poursuivi par des zombis qui courent, une nouveauté !

Pour le reste c’est assez classique, mais il faut toujours remettre dans un contexte de 2002. La première chose qui choque c’est l’un des héros qui se réveille du coma à l’hôpital. Difficile de ne pas penser à The Walking Dead la série culte où le héros se réveille aussi à l’hôpital. De la même manière, le personnage de Séléna, une femme noire et forte, a de grosses similitudes avec Michonne. L’une maniant la machette, l’autre le sabre. Pour les singes qui s’évadent et qui contaminent les humains, c’est l’armée des douze singes avec Bruce Willis et Brad Pitt.

Le film a aussi inspiré le jeu vidéo, on pense à Dead Island ou encore Dying Light. D’après ce que j’ai pu lire dans des forums, il y aurait un bonus dans Dead Island au vingt-huitième jour.

Le jeu Dead Island sur PS3

28 jours plus tard, une bande dessinée qui bouche les trous et une suite

La bande dessinée a deux objectifs :

  • Apporter des compléments au film
  • Offrir une suite avec Séléna faisant partie des trois rescapés, qui retourne en Angleterre pour guider des journalistes.

Il est tout à fait possible de lire la bande dessinée de façon totalement indépendante du film, mais force est de reconnaître que c’est un énorme plus. On va par exemple découvrir les origines du virus ou encore la vie de Séléna en femme mariée et aimante. Ce qui étonne un peu quand on sait que la jeune femme tue tout individu qu’elle suspecte contaminé. Je trouve que l’univers est parfaitement respecté avec une certaine maturité supplémentaire. Le personnage de Séléna dans le film peut avoir quelques moments de tendresse, où elle se laisse aller. Ici ce n’est absolument pas le cas, c’est une machine à tuer.

Le positionnement de la série a ceci d’intéressant, c’est qu’il n’y a pas de mystère autour des origines du virus. Tout s’articule donc au niveau de la survie et dans les relations entre les personnages. Dans la seconde partie de 28 jours plus tard le film, les héros sont récupérés par des militaires. Je n’irai pas vous spoiler, mais l’un d’eux sera présent dans la bande dessinée et voudra se venger de Séléna de retour en Angleterre.

Une très bonne bande dessinée pour qui veut se replonger dans l’univers.

28 semaines plus tard

Comme son nom l’indique, ce second film se situe 28 semaines plus tard après la contamination. À la fin de la bande dessinée, on comprend que Londres a été repris par les forces américaines. Le film est dans le même univers mais ne reprend plus les mêmes personnages. On va suivre un père de famille et ses deux enfants dans ce Londres qui se reconstruit. Le père de famille dans les premières minutes de film avait abandonné son épouse aux mains des monstres. Les enfants qui n’étaient pas présents ne le savent pas.

Forcément, on se doute qu’elle va réapparaitre et que la contamination finira par reprendre. Film de zombies oblige. Alors que le film de Boyle apportait une nouvelle dimension au cinéma de zombies avec ses fameux coureurs, ce n’est pas le cas avec 28 semaines plus tard. Beaucoup plus classique, plus de budget, mais finalement pas assez pour concurrencer des films comme WORLD WAR Z avec Brad Pitt ou même, je suis une légende même si c’est un peu alternatif. Le film tombe de plus dans de la violence gratuite et le sang partout ce qui je trouve est une certaine facilité. Dispensable à l’univers.

One Comment

Comments are closed.