Ou pourquoi je viens de relancer un run force dans Elden Ring et que vieillir c’est compliqué. Mais avant d’aller plus loin, quelques remarques sur le mode multijoueur.
Elden Ring et le mode multijoueur, un grand moment de solitude
Alors que nous sommes arrosés régulièrement des performances des joueurs comme Let Me Her Solo, la réalité est différente. Dans Dark Souls, je pense au trois notamment, on avait une map où ça se battait dans tous les sens. En effet, dans un marais avec les gros crabes au milieu, c’était la carte des chasseurs. Ailleurs, il n’était pas rare de se faire envahir. De la même façon, on marquait son invocation avant d’entrer dans l’univers d’un boss pour aider les joueurs, parfois jusqu’à cinq marques au sol. Les gens se saluaient de manière systématique, il y avait comme une forme de politesse que vous ne retrouverez pas dans Elden Ring.
Dans Elden ring, c’est différent et l’explication est assez simple, la taille de l’univers. Si vous prenez une grande quantité de joueurs et que vous la diluez dans une très grande carte, vous avez nécessairement moins de joueurs au mètre carré. Ainsi, soit vous utilisez le mode qui vous permet de faire des listes de joueurs, ce qui laisse supposer que vous jouez entre amis, soit vous comptez sur vous-même. À part pour les gros boss et notamment au début, vous allez croiser des joueurs, pour le reste et notamment dans certaines grottes perdues, on n’imagine pas trouver de l’aide auprès d’autres joueurs.
Investir alors dans les cendres d’invocation mais pas trop.
Les centres d’invocation sont totalement incontournables dans le jeu. Attention toutefois, elles sont très nombreuses, il faut donc choisir les bonnes. En effet, c’est comme pour les armes. Faire monter de niveau une arme coûte cher en runes, c’est également le cas pour les cendres. Si vous faites monter toutes les cendres, vous allez dépenser des fortunes, c’est autant de niveaux en moins que vous allez pouvoir prendre. Dans le jeu et pour l’instant, voici essentiellement les runes que j’utilise.
Les loups. Ils sont accessibles dès le début de la partie, ils sont trois et vont souvent perturber les attaques des boss. C’est assez intéressant même s’ils sont fragiles, utile au début du jeu beaucoup moins par la suite. Le Chevalier banni Engvall qui est celui qui m’accompagne quand je suis dans des zones serrées. Il tape comme un bœuf et permet surtout d’assommer les adversaires. Enfin Latenna l’Albinaurique. C’est une cendre très intéressante, car le personnage est figé et on profite ainsi des bugs du jeu. L’archer décoche des flèches de très loin et peut tuer des boss à distance. De la même manière, les boss sont attirés par la cendre, ils vont donc s’orienter vers elle, quand vous les tapez, ils s’orientent vers vous. En fin de compte, les boss peinent à vous taper et jouent au pingpong entre vous et la cendre.
Le saignement, une technique qui va bien pour les plus jeunes
Comme je l’ai expliqué, j’ai relancé un build force. Le problème du saignement, c’est qu’il faut de bons réflexes pour jouer de cette façon. À 47 ans, je dois reconnaître que j’accuse le coup. On commence à buter sur les hommes en armures, les katanas ne sont pas efficaces et en face ça frappe très fort. Il faut éviter et trouver les fenêtres d’ouverture. Autre limite du système, il n’est pas nécessaire d’investir en endurance du fait que les armes de saignement consomment peu. Nous sommes alors limités à des tenues légères. J’ai lu sur un site que les armures, c’était uniquement pour le style. Je ne partage pas ce point de vue. L’armure, c’est ce qui va vous donner votre seconde chance et vous évitera de mourir du premier coup.
Finalement, j’ai arrêté de suivre les conseils pour le faire à la méthode Dark Souls : monter les barres de vie et d’endurance. La vie ça aide à encaisser, la barre d’endurance à porter et à frapper avec des armes lourdes.
Pour arriver à un résultat, il n’y a pas de secret, il est nécessaire de farmer. Dans Dark Souls il apparaissait qu’il était indispensable de se transcender pour réussir à franchir un obstacle. La différence, c’est que le cloisonnement par zone tel qu’il est fait, vous rend certains endroits inaccessibles. Vous n’avez tout simplement pas le niveau. Au début le farm est assez simple, car les niveaux s’enchainent rapidement et ce même si les monstres rapportent peu. C’est quand vous êtes à des niveaux de 40000 que ça se complique. Lorsqu’on est à 20000, on a fait la moitié du chemin. La tentation de se promener est grande, pourtant Il vaut mieux farmer un peu pour finir avant de se faire tuer ou monter le niveau de ses armes.
Prendre le temps dans Elden Ring
À mon sens, s’il n’y a qu’un seul conseil à suivre dans Elden Ring c’est celui de prendre le temps. Prendre le temps de trouver son style de jeu et ses armes. Comme je l’ai écrit plus haut, le katana et les hommes en armure ça passe mal. Avec un marteau ça passe particulièrement bien puisque ça casse leur mouvement. En outre, tout ce qui a de la chair, les marteaux et les objets contondants font peu d’effet, il faut préférer une lame. De la même façon, pour des combats à dos de cheval, le marteau ou l’épée ne sont pas adaptés. En effet, il faut de la distance si bien qu’avec une hallebarde, on a des combats qui sont beaucoup plus efficaces.
Enfin, je pense qu’il faut vraiment prendre le temps d’explorer la carte et de regarder les différentes solutions qu’on trouve sur le net. Par exemple, dans les cendres que je citais plus haut, il y en a une qui vous reproduit. Elle a la particularité de ne consommer que de la vie et de vous dupliquer. Elle est particulièrement appréciée des joueurs. J’ai raté cette cendre, car je ne me suis pas rendu compte qu’il suffisait de sauter d’une corniche pour atteindre un élément plus bas. C’est la force du jeu, de très nombreux chemins cachés qui vous amènent pourtant à des lieux fondamentaux.