Stranger Things : retour vers le passé.

À l’occasion de la sortie de la quatrième saison de Stranger Things, je me suis replongé dans le visionnage des saisons précédentes. Retour vers le passé !

C’est quoi Stranger Thing ?

C’est une série TV créée par les frères Duffer et sortie sur Netflix en 2016. La série débute en novembre 1983 dans la ville imaginaire d’Hawkins dans l’Indiana. Elle raconte l’histoire d’une bande de geeks de douze ans. Ils aiment se retrouver dans le sous-sol de leur ami Mike, pour jouer à Donjon & Dragons. Un soir, après une partie, leur ami Will disparait. Ils se mettent en tête de le retrouver. Ils croiseront la route d’Eleven, fillette aux pouvoirs psychiques très puissants, et devront faire face à d’étranges évènements surnaturels. Joyce, mère de Will, ainsi que le shérif Jim Hopper se lancent également à sa recherche.

Voici la bande de jeunes. Will, Mike, Dustin et Lucas.

Les années 80 en force !

Dès le début, on est frappé par la superbe reconstitution des années 80. Musiques, décors, habits, coupes de cheveux, etc. La nostalgie qu’ont les frères Duffer pour les films et livres de cette époque est flagrante : « E.T. » (1982) de Steven Spielberg, « Ça » (1986) de Stephen King, « The Thing » (1982) de John Carpenter, « Alien » (1979) de Ridley Scott, font indéniablement partie des influences des réalisateurs.

Mais une bande de « jeunes geeks qui se lance dans des aventures incroyables », on pense forcément aux « Goonies » de Richard Donner (1985). D’ailleurs un des « goonies », Sean Astin, fait partie du casting de la saison 2… J’ai aussi beaucoup pensé à « Ça » pour le côté horrifique/jeunes ados. Enfin, le shérif « chef Hopper » (David Harbour) fait un peu penser à Magnum avec sa grosse moustache et ses chemises à fleurs (saison 3).

Un rythme qui se maintient entre les saisons

La première saison est vraiment géniale, la deux perd un peu de son rythme et la saison trois relance bien l’histoire. Sans trop spoiler, on nous parle de monde parallèle (ou inversé), de monstres inquiétants et de projets gouvernementaux top secrets. Comme l’intrigue ne change pas, c’est un peu répétitif dans la deuxième saison, car le portail entre les deux mondes est rouvert et les monstres reviennent, mais plus nombreux. La troisième saison intègre la guerre froide, car les méchants ne sont plus le gouvernement américain, mais des Soviétiques qui cherchent à poursuivre les expériences.

Scénaristiquement les personnages sont très bien écrit. Les dialogues bien dans leur époque et les axes scénaristiques bien menés. En général on suit l’enquête des adultes et celle des enfants. Leurs chemins finissant par se croiser. Dans la troisième saison nous suivons trois groupes. C’est pour cela que je l’ai trouvé plus rythmée que la précédente.

Je n’ai pas encore regardé la quatrième saison car j’attends que la deuxième partie sorte, pour éviter d’être frustré. Oui moi aussi je suis un geek ayant grandi dans les années 80…

Le budget de Stranger Thing

Du côté des effets spéciaux, Netflix n’a pas lésiné sur les moyens. Pour vous donner une idée, on est sur une moyenne de 11 millions de dollars par épisodes pour les trois premières saisons. Pour la quatrième saison, on est plutôt autour de 30 millions de dollars par épisode. À titre de comparaison, produire un épisode de Game of Thrones ne coutait « que » 15 millions !

Saison 3

Donc, ça coûte cher, mais ça se voit. Les monstres que les jeunes appellent Demogorgon, en référence à Donjon & Dragon, sont originaux, tout en faisant penser à Alien. Le monstre de fumée entouré d’orage de la saison deux fait peser une ombre inquiétante sur les jeunes héros. Mais pour moi, le plus réussi reste celui de la saison 3, composé d’une bouillie de restes humains et d’autres animaux…

C’est bien ?

Bref. C’est une série bien écrite, bien produite et bien mise en scène. Elle plaira aux vieux comme moi, nostalgique du cinéma d’aventure ou fantastique des années 80 et aux plus jeunes qui n’auront pas de mal à s’identifier aux héros, même s’ils n’ont pas de portables. Et puis, il y a Winona Rider…

Winona Rider, autre référence aux années 80/90…

Si vous voulez d’autres critiques de série TV, vous pouvez cliquer ici, ou ici.

3 Comments

  1. la saison 4 se laisse regarder, mais encire une fois on n’atteint pas la saison 1

    1. J’espère qu’ils clôtureront de la meilleure des façons cette série avec la saison 5 !

      1. après je suis fan de l’univers années 80, ça rappelle tellement de souvenirs 😀
        je me revois vraiment comme eux.
        dans le garage à jouer à DD, le skate, le BMX, la musique etc …. bref … une vraie madeleine de Proust

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