Harry est un ancien militaire, un homme aguerri aux techniques de combat. Un de ses anciens amis lui explique qu’il participe à un jeu. Un jeu dangereux qui peut conduire à la mort. Il s’agit d’affrontements entre des hommes avec de gros paris financiers. Les exécutants sont guidés par les voix, des hommes riches avec qui ils ne communiquent que par téléphone. Les hommes s’affrontent. Celui qui gagne peut tuer son adversaire ou prendre un « marqueur » c’est-à-dire un doigt. Au bout de trois marqueurs, l’exécuteur doit mourir. On n’est finalement pas si loin de Hunger Games sauf que les participants se lancent dans le massacre de leur plein gré.
Harry se lance dans le jeu et fait forte impression. Seulement il y a quelque chose qu’il ne sait pas. On ne sort pas vivant du jeu, en tout cas pas vivant. La bande dessinée se décompose en trois tomes. Les aventures de Harry en Angleterre, le jeu aux États-Unis et enfin la volonté d’Harry de quitter le jeu. L’exécuteur est une excellente bande dessinée d’action, particulièrement violente dont on a du mal à décrocher une fois qu’on a commencé la lecture.
Il est à noter que John Wagner est l’auteur de « History of Violence » dont la bande dessinée a été adaptée au cinéma par David Cronenberg.