Dix mois de PS Now, bilan

Le PS Now, une saine occupation quand tu as fini l’année

En juin de l’année dernière, nous sortons du confinement. J’ai très peu de cours, les examens et leurs corrections sont annulés. On peut donc dire que l’année est finie que j’ai du temps. Je profite d’une promotion comme on en voit assez régulièrement sur le PS Now aux environs de 45 €. Le tarif pour une année c’est de 60 €, si vous prenez uniquement au mois vous passez à 9.99 €.

Sony propose deux offres ce qui ne facilite pas la compréhension du consommateur. Le PS+ qui permet de jouer en ligne. Il vous fait bénéficier de deux ou trois jeux gratuits chaque mois tant que vous possédez l’abonnement. Le PS Now qui permet d’accéder à un catalogue de plus de 800 jeux.

N’étant pas un joueur en ligne, mais étant un gros gamer, le PS+ ne m’intéresse pas. À l’époque l’offre PS NOW me séduit. Elle propose en effet le dernier Tomb Raider, l’excellent jeu control et le Spiderman, exclusivité de la console. Concrètement j’ai amorti deux à trois fois mon abonnement sur les deux premiers mois où j’ai joué de façon intensive.

L’excellent control

Une fois l’euphorie passée, la gueule de bois.

Une fois l’effet de découverte passé on se rend compte de quelques bricoles. Le catalogue 800 jeux ce ne sont pas 800 jeux PS4. La grande majorité des titres sont des jeux PS2 et PS3 qui ne peuvent pas être installés sur la console. Il faut y jouer en streaming. Avec une ligne ADSL standard, un affichage qui ne dépasse pas le 720p, pas terrible en 2021, ça lague. Pour ainsi dire, ce n’est pas jouable.

Pour le reste du catalogue et dans la très grande majorité des jeux proposés, c’est pauvre. Des jeux de seconde zone, très peu de gros jeux, si bien qu’on a très rapidement fait le tour. Il reste donc les entrées dans le catalogue de trois gros titres chaque mois. Mais parler des entrées, c’est aussi évoquer les sorties ce qui rajoute un problème supplémentaire. Certains « gros titres » restent de façon provisoire dans le catalogue. De novembre à avril, je n’ai installé aucun des jeux proposés, et ce, pour deux raisons. Des jeux qui ne me plaisent pas, des jeux que j’avais déjà achetés.

De façon synthétique :

  • Un catalogue de 800 jeux principalement composés de titres PS3 et de « petits » jeux.
  • Les gros titres qui rentrent chaque mois ne sont pas les jeux qu’on attend.
  • Certains titres ne restent que de façon provisoire.

Sony ce radin

Sony ne fait en fait que très peu d’effort avec son service quand Microsoft avec son Xbox Game Pass fait rentrer les nouveautés de son catalogue dès leur sortie. On estime que 25% des joueurs ne renouvellent pas le service au Japon et aux États-Unis. Ce nombre important de joueurs qui ne reviennent pas me fait dire que je ne suis pas le seul déçu. Sony va certainement devoir trouver une alternative qu’on imagine une offre unique entre le PS+ et le PS Now.

Je me fais très peu d’illusion. Sony même si sa vocation est de gagner de l’argent, est de moins en moins généreuse avec ses joueurs. Elle donne la sensation d’une entreprise où la seule vocation c’est le profit. À ce jeu-là, la société risque de se brûler les ailes. Le rachat de Bethesda par exemple par Microsoft lui permet d’avoir enfin les exclusivités qui lui manquent tellement dans son catalogue. Un service de jeux beaucoup plus attractif pourrait inverser la balance. Sony devrait arrêter de se reposer sur ses lauriers et même si la PS 5 est déjà un succès, se rappeler que le joueur est un consommateur qui n’a pas juré fidélité à une marque.

Pour ma part je ne renouvellerai pas mon abonnement ou en tout cas je laisse voir venir. De façon ponctuelle, lorsque j’ai le temps (hors temps scolaire), je prendrai peut-être un abonnement pour un mois histoire de profiter de quelques jeux mais plus pour un an. L’abonnement pour un an c’est donner une espèce de chèque en blanc à Sony, une confiance sur douze mois que la société pour l’instant, ne mérite pas.

4 Comments

  1. Un peu billet de blog, non ?
    En tout cas, je ne suis pas surpris par Sony sur ce foirage de leur « gamepass », par rapport à celui de Xbox qui est challenger. Julien Chieze est d’accord aussi là dessus. Je reste paisiblement à mon rythme de vieux gamer sur la switch pour ma part pour essayer d’aller au fond de ce que j’ai. Mais là aussi on est dans le dématérialisé avec les problèmes vus sur PS3. Je ne me souviens plus de ce que sont devenus les jeux DSi…

Comments are closed.